Saga MINI : la MINI MK4, le cru de la continuité
La MINI MK4 s’inscrit dans la continuité de la philosophie de l’urbaine britannique. La quatrième génération évolue avec plus de confort, moins de vibrations du moteur, des finitions soignées et des séries spéciales toujours plus distinctives.
| Saga MINI est une série d’articles braquant les projecteurs sur les modèles emblématiques de l’épopée MINI. De quoi retrouver toutes les informations sur les générations successives de la citadine britannique tenant aujourd’hui encore une place particulière dans le coeur des passionnés d’automobiles. |
La MINI MK4, sur un long fleuve tranquille
Au premier regard, il n’est pas aisé de reconnaitre une MINI MIV d’une MINI MKIII de fin de carrière. Et ce, pour une raison simple : la troisième version du modèle emblématique du constructeur anglais recevait des évolutions tout au long de son cycle produit après une refonte majeure par rapport à la MK2. Comprenez par là que la MK4 apporte quelques touches peu significatives de 1976 jusqu’en 1983.
Vraie nouvelle génération ou métamorphose de la MK3 ?
Difficile de trouver la MINI MK4 révolutionnaire tant sa position se veut dans la continuité de celle qu’elle remplace. Elle reçoit néanmoins des silentblocs rigidifiés dans l’idée de réduire les vibrations parasites dans l’habitacle en modifiant ceux du berceau qui sont en liaison avec le moteur en particulier. Elle conserve l’idée des charnières de portes intérieures de la MK3 et des vitres descendantes. Une double gouttière, une découpe de dossier de banquette arrière pour ajouter une trappe à ski et un tunnel de transmission plus carré complètent l’ensemble. Les feux de recul débarquent quant à eux en 1977. En définitive, la MINI MK4 combine de meilleures finitions avec la polyvalence de la MK2 (trappe à ski) et les grandes portes de la MK3 !
Un charme préservé, mais qui questionne
La MINI MK4 ne casse pas les codes, bien au contraire. Elle consolide la place du modèle dans le paysage automobile avec son charme intemporel et sa réponse pratique conforme aux attentes des clients des citadines du marché britannique. Il est toujours intéressant financièrement de signer pour un exemplaire grâce à ses tarifs bien placés, ses coûts d’entretien réduits et sa fiabilité accrue. Elle se permet même de lancer quelques séries spéciales dont la Printemps en 1979 qui fait mouche chez les jeunes des beaux quartiers. Une auto qui se démarque par une peinture sable, un toit vinyle, deux liserets sur la ligne de caisse, un emblème Printemps sur la calandre et un habitacle à carreaux. Il est vrai cependant que même si la MINI MK4 plait encore à de nombreux automobilistes, des rumeurs de son remplacement par une alternative moderne capable de rivaliser avec les Ford Fiesta, Volkswagen Polo et Renault 5 refait surface. Un sentiment renforcé en 1980 avec l’arrivée de l’Austin Mini-Metro, une citadine présentée comme complémentaire à la MINI MK4.
Quelle MINI MK4 acheter ?
Trois modèles sont particulièrement recherchés sur la quatrième génération de la MINI classique. Le premier concerne la 1100 Special de 1977 produite à 5000 exemplaires. Elle combine un moteur volontaire, un toit vinyl et un compteur central. La MINI Printemps intéresse elle aussi les fans avec son look spécifique et sa mécanique haut de gamme. Enfin, la MINI Mayfair de 1982 venant en remplacement de la MINI 1000 HLE est un choix mêlant intérieur luxueux et un moteur « A-Plus » plus moderne. Du haut de gamme dans une voiture rétro au gabarit réduit.
MINI MK4 : les dates clés
- 1976 : lancement de la MINI MK4 classique
- 1977 : ajout des feux de recul
- 1980 : apparition de l’Austin Metro, l’alternative moderne à la MINI
- 1983 : fin de production