Saga MINI : la MINI MK3, avec des grandes portes pour une entrée triomphale
Après la courte carrière de la MINI MK2, place à la MINI MK3. La citadine a pour mission de progresser du côté du confort et de la praticité face à une concurrence plus féroce que jamais. Des objectifs à tenir sans trahir sa philosophie désormais bien implantée dans la culture populaire britannique.
Saga MINI est une série d’articles braquant les projecteurs sur les modèles emblématiques de l’épopée MINI. De quoi retrouver toutes les informations sur les générations successives de la citadine britannique tenant aujourd’hui encore une place particulière dans le coeur des passionnés d’automobiles. |
La MINI MK3, une génération plus mature à logo unique
La MINI MK3 débarque en 1969 lors de la fusion entre British Leyland et la BMC. Les badges Morris et Austin disparaissent (sauf en Australie et au Canada) à la faveur d’un seul emblème : MINI. Dans la manoeuvre, la gamme des modèles est simplifiée. L’ergonomie progresse tandis qu’une étape plus significative que sur la version sortante est franchie du côté des avancées techniques. Le public considère cette version comme une vraie nouvelle génération contrairement à la précédente. De quoi lancer avec brio le nouveau logo du modèle urbain.
Les ouvrants s’allongent, le style reste
Il est très facile de reconnaitre une MINI MK3 face à une MINI MK2. Un rapide coup d’oeil sur les portes permet de constater que ces dernières sont plus grandes sur la génération la plus récente. La hauteur progresse tout comme la longueur à proximité des charnières désormais intégrées à l’intérieur des ouvrants. En outre, la MINI MK3 reçoit grâce à ses grandes portes des vitres descendantes en lieu et place des anciennes coulissantes. Quelques versions dont les Riley Elf et les Wolseley Hornet en bénéficiaient effectivement depuis 1966, mais cela ne concernait pas les modèles grand public. Cerise sur le gâteau, une lunette arrière équipée d’un système de dégivrage complète l’ensemble.
La gamme des moteurs s’articule via trois mécaniques : un bloc 848 cm³, un 998 cm³ et un 1275 cm³ pour les Cooper S et GT. En janvier 1973, la MK3 adopte un alternateur de série favorable à une meilleure fiabilité de la partie électrique de la voiture. Concernant la suspension, toutes les autos reviennent à un montage sec standard là où la Cooper S garde le système hydrolastic. En fin de carrière de la petite sportive en 1971, la suspension hydrolastic quitte définitivement la gamme MINI.
Une offre plus efficace
Comme vu précédemment, seul l’emblème MINI se trouve sur le capot de l’urbaine britannique. De quoi rendre l’offre beaucoup plus lisible pour les clients qui n’ont plus à choisir entre les Morris ou les Austin. Autre élément améliorant la compréhension de la gamme : l’apparition des finitions Standard et Spécial plus simples à situer que les précédentes Base des MINI 850 et MINI 1000 et Super Deluxe réservée à la 1000. Sur la MK3, les deux niveaux peuvent être accompagnés de deux options telles que le dégivrage arrière dès 1969 et la boîte automatique un peu plus tard en 1971.
Quelle MINI MK3 acheter ?
Sans surprise, la MINI MK3 Cooper S est la plus recherchée pour ses performances intéressantes et son héritage sportif lié au rallye. Cela dit, les fans marquent également un intêret fort pour l’étonnante version 1275 GT dotée d’un nez carré un peu disproportionné par rapport au reste de la voiture. Cette auto dispose d’une côte d’amour certaine et d’un look spécifique qui rendent intéressante l’idée de craquer pour un bel exemplaire. Pour enfoncer le clou, l’habitacle se veut plus cossu que dans les autres MINI de cette époque.
MINI MK3 : les dates clés
- octobre 1969 : lancement de la MK3 sous un seul emblème MINI
- 1971 : la boîte automatique optionnelle rejoint la gamme en parallèle de la manuelle
- 1972 : ajout de l’alternateur
- 1974 : introduction d’un nouveau filtre à air
- 1976 : fin de la production et arrivée de la MINI MK4
Journaliste : Adrien Raseta