MINI Cooper S, quels sont les moteurs les plus fiables et les plus joueurs ?
2007 – 2013 : Prince, l’alliance franco-allemande sous pression
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2007 – 2013 : Prince, l’alliance franco-allemande sous pression
Avec la deuxième génération R56, MINI entre dans l’ère du turbo. Exit le compresseur, place à un 1.6 turbo à injection directe, développé en partenariat avec PSA. Le moteur Prince, dans sa version N14, développe 175 chevaux. Moins sonore, plus linéaire, il gagne en modernité ce qu’il perd en folie. Le couple passe à 240 Nm, voire 260 Nm avec l’overboost, disponible dès 1600 tr/min. Le moteur devient plus souple, plus accessible au quotidien. Le 0 à 100 km/h tombe à 7,1 secondes, une amélioration discrète mais efficace. Mais ce moteur n’est pas un modèle de fiabilité. Problèmes de distribution, encrassement des soupapes, consommation d’huile… les premières années sont mouvementées.

En 2010, MINI revoit sa copie avec le bloc N18, plus robuste, mieux géré électroniquement, et toujours fidèle aux 184 chevaux. Le couple reste identique, l’accélération aussi, mais la conduite devient plus fluide.
Le turbo TwinScroll offre un souffle plus progressif. La Cooper S devient une GTI sérieuse, mais moins extravertie. Elle gagne en rigueur ce qu’elle abandonne en spontanéité.