Essai MINI John Cooper Works : la plus fun de la gamme
LOOK JCW - VOLANT EN MAINS
Sommaire
Look JCW
Comme à chaque génération, la version JCW soigne son look. La calandre octogonale est peinte en noir brillant et reçoit un logo John Cooper Works. De grandes entrées d’air renforcent le look sportif de la face avant. La partie arrière se caractérise par un aileron, un diffuseur arrière et un pot d’échappement rond placé en position centrale. Cette solution est pour le moins « surprenante » d’un point de vue esthétique et personnellement je préfère la double sortie.
Des modèles de jantes exclusifs 17 et 18 pouces complètent le design extérieur. La couleur des bandes décoratives de capot est associée à la couleur du toit du véhicule (à savoir noires ou rouges)
A l’intérieur, on retrouve avec plaisir ce design « retour aux sources » avec le grand écran central rond OLED de 24 centimètres de diamètre et la « Toggle bar » qui font un clin d’oeil aux MINI originelles. On regrette juste que l’ergonomie de navigation ne soit pas plus intuitive. Les sièges avant sont revêtus de cuir synthétique noir avec un tissu tricoté multicolore au niveau des épaules et des surpiqûres contrastantes rouges.
Le volant sport, avec une troisième branche supplémentaire en tissu, reçoit un logo John Cooper Works. Une surface tricotée noire et rouge sur le tableau de bord apporte une touche de modernité.
Avec le « mode de conduite JCW », l’écran affiche au conducteur non seulement la vitesse, mais également des données relatives aux performances, telles que le couple, la puissance délivrée en kW et la force « G » actuelle.
Volant en mains
La JCW dispose d’une suspension adaptative de série «mécanique » et non pas « électronique » qui utilise un amortissement par fréquence, combinée à un abaissement de 15 mm grâce à des ressorts plus courts. Cette solution selon MINI, « permet d’adapter la force d’amortissement à l’état de la chaussée grâce à une soupape à piston supplémentaire, agissant côté traction. Elle sert à lisser les pics de pression dans l’amortisseur. La force d’amortissement de l’amortisseur peut ainsi être réduite d’environ 50 %. »
Celà ne nuit pas au confort mais apporte un gain en terme de verrouillage et de précision lors des inscriptions en courbe. La direction dispose d’une démultiplication plus directe et constante et on apprécie la présence de palettes au volant. On regrette aussi la disparition du levier de vitesse quand on est en plein virage ou en manoeuvre de stationnement et qu’on veut passer un rapport.
Pour ce qui est des consommations, notre monture peut se montrer très économe en conduite douce (comptez 6,5 litres pour 100 kilomètres) et pas tellement gourmande en conduite dynamique (9 à 11 litres).