Essai MINI John Cooper Works : la plus fun de la gamme
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Après les Cooper C et S, nous voici au volant de la version la plus turbulente de la gamme : la MINI John Cooper Works, JCW pour les intimes. Elle annonce la coquette puissance de 231 chevaux, comme la précédente génération. Mais au-delà de ce chiffre, retrouve-t-on toujours le sourire à son volant ?
Une génération plus sage
Au fil du temps, et surtout depuis la génération F56 (sortie en 2014), MINI a choisi de rendre plus polyvalent son modèle phare et historique. Plus confortable, cette génération a aussi évolué vers plus de discrétion au fil des facelifts. La F66, qui est une profonde évolution de la F56, poursuit sur cette lancée au point que la Cooper S ne distingue plus de la C d’un point de vue esthétique, les deux modèles pouvant recevoir une finition JCW.
On pouvait craindre que la MINI John Cooper Works suive cette évolution. Elle le fait mais partiellement et il ne faut pas hésiter à rouler en mode « Go Kart » (qui influe sur la réponse du moteur à l’accélération et sur le comportement de direction) pour l’entendre s’exprimer. Dans ce cas, grâce au son dans les haut-parleurs arrière, on dispose d’une simulation de « pétaradages » à la décélération qui sont inexistants depuis l’extérieur. Le son du moteur est distillé à travers l’habitacle par une sonorisation de ce dernier. On reste cependant très loin du « glougloutement » à chaud, au ralenti, façon V8 que j’ai pu connaitre à titre personnel sur une Cooper S R56 que l’ancien propriétaire avait dotée d’une ligne d’échappement pour le moins simplifiée.
Performances en amélioration
Sous le capot, on trouve un moteur essence quatre cylindres TwinPower Turbo qui développe 170 kW/231 chevaux entre 5 000 et 6000 tr/min et un couple maximal de 380 Nm entre 1 500 et 4 000 tr/minute. Si la puissance reste identique par rapport à la F66, le couple progresse de 60 Nm. Ce bloc est différent et spécifique par rapport à la Cooper S.
Ainsi équipée, la MINI John Cooper Works passe de 0 à 100 km/h en 6,1 secondes (6,4 secondes pour le cabriolet) et atteint 250 km/h (245 pour la version découvrable). Ce sont des chiffres proches de ceux de l’ancienne version mais il y un gain de près de 3 secondes sur un 0 à 200 km/h selon les données du site ZePerfs (21,8 secondes contre 24,6 secondes).